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Féminisme et sexualité

Dernière mise à jour : 26 oct. 2022

« On ne peut plus rien faire », « on ne peut plus rien dire », « c’est à la mode d’être féministe », « j’ai pas le temps de me prendre la tête avec ces questions »…


Ce sont des phrases qu’on entend parfois quand on aborde en société les sujets autour du féminisme, des relations entre les sexes et les genres, de la domination masculine et de son corollaire, la soumission féminine, etc.


Si l’on se contente d’une analyse superficielle qui reprend des idées préconçues, qui paraissent relever de l’évidence même, alors effectivement, ces questionnements autour des rapports sociaux vont effectivement être qualifiés d’ « inutiles » ou « prises de tête ».

Quel est l’intérêt alors de se questionner à propos de ces sujets ?

En quoi une réflexion complexe, construite sur la base d’un travail scientifique empirique ou théorique, peut-elle aider à avoir une meilleure compréhension du monde social et à terme mener à la possibilité de relationner de façon plus saine, bienveillante et ouverte avec les autres ?


L’anthropologie sociale et culturelle et la sociologie, par exemple, sont des disciplines qui étudient l’homme en société : autrement dit, qui s’intéressent aux rapports sociaux propres à chaque groupe humain (du club de foot d’une commune comme Laragne à une petite tribu vivant sur une île d’Océanie en passant par les Sapeurs-Pompiers de Paris ) en utilisant des outils et des méthodes particulières allant de l’utilisation de questionnaires à la vie quotidienne au sein du collectif étudié (je tente ici une synthétisation rapide de ces disciplines pour ceux qui n’en ont jamais entendu parler).


L’intérêt ??? Comprendre de l’intérieur ce qui structure les groupes humains. Se décentrer. Comprendre que ce qui vaut pour soi n’a pas forcément de sens pour un autre. Interroger les implicites, les évidences. Déconstruire. Et enfin changer, participer au changement, ouvrir des possibilités d’action, développer de nouvelles façons de vivre et d’entrer en relation avec l’autre. Vivre mieux, d’une certaine façon. Vivre plus en conscience.


Et la philosophie ? Souvent appréhendée comme une discipline qui se focalise sur des questionnements abstraits (« qu’est-ce -que la liberté ? », « sommes-nous libres après tout ? », « de quoi parlons-nous en fait lorsque nous employons ce mot ? », « à quel imaginaire ce terme renvoie-t-il en fonction des lieux, des époques, des cultures, des personnes ? » …), voici une petite interview d’une philosophe géniale, qui nous montre que la philosophie est une discipline d’actualité, qui nous touches toutes et tous !


Ce n’est pas parce-que l’on y parle de femmes ou de féministes que les hommes ne sont pas concernés. Un monde social dans lequel il y aurait plus d’égalité, d’éthique, de bienveillance, d’ouverture d’esprit, nous concerne tous.



N’hésitez pas à commenter, à poser des questions si vous le souhaitez, nous sommes tous acteurs de la société que nous contribuons à construire chaque jour.

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